Grands Prix de la SFP

Les candidatures sont ouvertes du 1er janvier au 31 mars 2024 et sont à soumettre via le site web de la Société Française de Physique.

Les dossiers des nominé·es peuvent être rédigés indifféremment en français ou en anglais

Le profil des candidat·es pour l’attribution du prix Rocard devra se faire dans le cadre précisé ci-dessous :

1. Le Prix Yves Rocard est décerné par la Société Française de Physique, le choix du jury composé à parité de chercheuses et chercheurs du monde académique et de représentants industriels devant être validé par le bureau de cette dernière. Le prix est attribué à un groupe de physiciens et physiciennes travaillant en France, pouvant être réparti entre un laboratoire académique, et l’entreprise directement impliquée dans l’innovation de ce dernier.

2. Les destinataires du Prix sont des physiciennes et physiciens qui travaillent activement sur les technologies transférées et publient des informations sur les résultats obtenus avec celle-ci, ainsi que leur personnel de soutien technique fortement impliqué sur ces dernières. Ainsi sont inclus les technicien·nes fournissant un soutien précieux et des idées pour développer et améliorer de telles technologies. A l’inverse, les administrateurs universitaires ou les directeurs et directricecs de laboratoire, d’entreprise ou du marketing de l’entreprise ne sont pas éligibles.

3. Les étudiant·es qui transmettent leurs résultats de recherche dans l’industrie (en particulier dans les start-up issues d’universités ou de laboratoires académiques) sont éligibles au Prix Yves Rocard avec leurs directeurs-trices de thèse même si ce-tte dernier-ère appartient exclusivement au milieu universitaire. Les physiciens et physiciennes embauchés dans la start-up sont éligibles, à condition de travailler sur la technologie transférée et de contribuer à son industrialisation sous forme de publications ou de brevets.

4. Les physiciens et physiciennes de l’industrie qui collaborent étroitement avec des laboratoires universitaires sur une nouvelle technologie sont aussi admissibles, à condition cependant qu’ils démontrent une contribution importante des résultats de la recherche dans l’industrie, au-delà des travaux universitaires, et conduisant à un produit commercial ou un composant fonctionnel. Ici, seuls les physiciens et physiciennes sont considérés comme éligibles, mais pas les ingénieur·es de développement d’autres disciplines, telles que l’électronique, la mécanique ou l’informatique.

5. Le prix devra concerner des sociétés enregistrées en France ou opérant activement en France. Une collaboration entre une université ou un laboratoire académique français et une entreprise hors de France sans aucune activité nationale française n’est pas éligible. En revanche, une entreprise d’origine française mais de présence internationale peut être éligible, à condition toutefois que le transfert de technologie du monde universitaire vers cette dernière ait eu lieu au sein des entités françaises de l’entreprise.

6. La recherche universitaire parrainée par l’industrie (ou sous contrat avec cette dernière) et qui profite directement à l’entreprise est éligible, à condition que la technologie justifie d’une valeur suffisante pour la recherche scientifique concrétisée sous la forme de publications ouvertes et/ou de brevets, et qu’elle ne soit pas soumise à des limitations de confidentialité de la part du parrain industriel.

7. La technologie transférée du laboratoire universitaire vers un laboratoire industriel doit avoir été développée dans l’industrie afin de passer d’un concept de recherche à un produit industrialisé, au moins au niveau du prototype. Bien que les revenus et les bénéfices de ces technologies soient des éléments convaincants, ces critères ne doivent pas être une condition sine qua none pour l’attribution du prix; les critères pour le choix des lauréat-e-s de ce prix restent centrer sur la valeur technologique et le succès de l’ingénierie après le transfert du concept de recherche.