Qu'elles portent sur l'exigence de verser une "caution de retour" qui va introduire une disparité inadmissible entre les étudiants suivant leur niveau de fortune ou sur la question des droits d'inscription majorés et de l'accès aux aides de type APL conditionnés à cinq années de présence en France, ces mesures vont à l’encontre des valeurs de la République, de la tradition d’ouverture de la France pour accueillir des étudiants internationaux et enfin des valeurs d'universalité de la science que la SFP a toujours défendues.
Au delà de cette position éthique, l'accueil d’étudiants internationaux dans les cursus scientifiques et d’ingénierie constitue à terme une importante contribution au développement industriel de la France qui a besoin d’accroître l'innovation et la Recherche & Développement. À ce sujet on rappelle que 40 % des thèses soutenues en France, le sont par des étrangers. Détourner un tel potentiel en ressource humaine vers d'autres pays serait dommageable sur ce point mais aussi contribuerait à la perte de rayonnement de l’enseignement supérieur et de la recherche française.
Les étudiants formés en France et qui retournent dans leur pays y témoignent de la qualité de l'accueil, de l'enseignement et de la recherche qu'ils y ont trouvée.
Article posté le 18/01/2024