PIIM
© Caroline Jaegy |
Les femmes sont moins présentes que les hommes dans les métiers de la physique et sont confrontées au "plafond de verre", bien connu dans toutes les branches de métiers et présent dans notre communauté. Ainsi, dans l'enseignement supérieur, la proportion de femmes parmi les enseignant.e.s chercheur.e.s en Sciences et Techniques est de 29%. Mais elles sont 34% parmi les Maîtres.se.s de conférence et seulement 19% parmi les Professeur.e.s (Statistiques du Ministère pour l'année 2019). Dans les entreprises, parmi les ingénieur.e.s, selon l'enque menée en 2018 par l'IESF (Société des Ingénieurs et Scientifiques de France), le salaire brut médian des femmes s'élève à 47 000 euros contre 60 000 euros pour les hommes (écart de 22%). (Etude de l'IESF publiée dans "Le Monde" daté du 26 juin 2018. La commission "Femmes et Physique" de la SFP a pour objectif d'attirer, encourager et promouvoir les femmes dans les métiers de la physique. Lire la charte parité que la commission a initiée, proposant des actions concrètes pour une juste reconnaissance des femmes dans les conférences scientifiques. |
La commission est un lieu de reflexion et d'échanges sur la parité. Elle contribue à l'engagement de la SFP dans son ensemble pour promouvoir les Femmes en Physique.
Elle mène un certain nombre d'actions pour tenter de corriger les facteurs à l'origine des inégalités entre femmes et hommes dans les métiers de la Physique.
La commission se réunit annuellement au siège de la SFP à Paris et organise plusieurs réunions en visioconférence tout au long de l'année.
Une liste de diffusion élargie permet de se tenir au courant de l'actualité et des actions menées.
Toute personne intéressée par le sujet est la bienvenue : pour plus d'informations, s'inscrire à la liste de diffusion ou demander un(e) mentor(e), écrire à sfp-femmes@sfpnet.fr ou contacter la responsable de la commission Caroline Champenois
La commission Femmes et Physique est également présente sur les réseaux: N'hésitez pas à nous suivre ! |
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A l'occasion des 150ans de la SFP, la commission Femmes et Physique a réalisé l’exposition “15 physiciennes”
Cette exposition met à l’honneur 15 lauréates de ses grands prix ou de ses prix jeunes chercheurs et chercheuses.
À leur tour, ces physiciennes saluent l’engagement de la SFP pour plus de femmes en sciences. En présentant leur parcours et leurs recherches, elles rendent visibles leurs contributions aux avancées scientifiques et peuvent être une source d’inspiration pour les plus jeunes.
L’ambition de la SFP est de voir de plus en plus de jeunes, et en particulier de jeunes femmes, s’engager en Physique.
La commission Femmes et Physique propose également un jeu autour de cette exposition, à destination des plus jeunes.
Pour plus d'informations sur les physiciennes de l'exposition: Cliquer ici
Contacter la SFP pour toute demande d’information pour accueillir l’exposition dans vos locaux !
Présentation d'une partie de l'exposition lors de la cérémonie d'ouverture des 150 ans de la SFP en janvier 2023
Vendredi 24 novembre 2023
ENS Paris, Amphi Jean-Jaurès, 24 rue Lhomond, Paris 5e
Femmes et physique : des modèles à la réalité. Pallier la sous-représentation des femmes en physique.
Dans le cadre de l’Année de la physique, l’association Femmes & Sciences et la Commission Femmes et Physique de la Société Française de Physique ont organisé un colloque national sur la problématique de la sous-représentation des femmes en physique, en France et dans d’autres pays comparables.
En complément du colloque, comme les années passées, est proposé un webinaire de formation à destination des enseignant·es (professeur·es d'école le matin, de collège et lycée l'après-midi) mais également ouvert à toutes et tous. Cette formation a lieu le 22 novembre 2023.
Voir le programme de la formation
Les actes complets de ce colloque sont disponibles ICI
Pour célébrer les 150 ans de la SFP, la commission Femmes et physique propose la bande dessinée "Passion Physique"
Passion Physique raconte les aventures extraordinaires de la recherche en physique à travers l’histoire (vraie) de six jeunes scientifiques. Primés par la Société Française de Physique pour leurs découvertes, elles et ils font partager à un large public, enfant comme adulte, leur passion pour la Physique.
L’objectif de Passion Physique ? Présenter le métier de chercheuse et de chercheur qui, pour celles et ceux qui l’ont choisi, est source de nombreuses aventures et découvertes scientifiques et humaines.
Cette initiative s’inscrit dans la volonté de dépasser le cliché du savant fou, isolé, travaillant seul à des découvertes incompréhensibles et qui semblent bien souvent folles et dangereuses. Cette BD veut faire comprendre que ce métier est accessible à tout esprit curieux !
L’ouvrage est conçu pour être compris dès la préadolescence (niveau scolaire 6eme)
Passion Physique sera diffusée lors d’événements de la SFP et peut également être commandée par les laboratoires, universités, collèges et toute autre organisation souhaitant la diffuser. (Pour cela contacter directement la SFP)
Le public peut quant à lui se procurer la BD en l’achetant en ligne.
BD de 44 pages
Prix de vente : 5€ TTC – 11,60€ TTC frais de port inclus
La commission F&P a organisé une session Parité et égalité des chances avec pour thème « Pourquoi si peu de jeunes femmes choississent les sciences au lycée puis dans le supérieur? Et quelles en sont les conséquences » .
Notre piste de réflexion s’articulera autour de ce qui mène les jeunes femmes à choisir ou ne pas choisir les maths et les sciences, au lycée puis dans le supérieur, et comment l’institution scolaire puis universitaire les accueille dans ces disciplines. Les conséquences de cette sous-représentation sur les inégalités salariales et de carrières entre femmes et hommes ainsi que sur la qualité de la science et les thématiques qu'elle couvre seront aussi abordées.
La table ronde a été introduite par deux exposés:
Thomas Breda, Chercheur au CNRS à l'Ecole d'Economie de Paris, spécialiste de l’impact des relations professionnelles, des inégalités de genre et de la fiscalité dans l’économie du travail - Voir la présentation
Manon Réguer-Petit, Docteure en science politique, chercheuse associée au Centre d’Études Européennes et de Politique Comparée de Sciences Po Paris, Agence Phare
- Voir la présentation
Lors de ce colloque, la commission Femmes et Physique a inauguré et présenté son exposition "15 Physiciennes".
L'inauguration officielle a eu lieu le mardi 4 juillet à 15h30 en présence d'une partie des 15 physiciennes de l'expo et du graphiste qui nous a accompagné sur ce beau projet, Guillaume Saix (WebmyArt)
Lors de ce congrès, la Commission Femmes et Physique, réussir la parité en optique, a proposé une session Parité sous la forme d'un atelier mené par Joëlle Braeuner, sociologue du genre et des inégalités. Cet atelier, intitulé « Égalité entre les femmes et les hommes dans la recherche : quel est le problème? » a rassemblé 20 à 30 personnes et a permis aux participant.es de proposer des changements pratiques. Un lunch meeting pour jeunes opticiennes a été proposé.
Lors de ce congrès, la Commission Femmes et Physique, réussir la parité en optique, a proposé deux actions, sous l'impulsion de Caroline Champenois, pour sensibiliser les participant.e.s à la permanence de la sous représentation des femmes dans les domaines de recherche et de développement technologique liés à l’optique et pour proposer des pistes pour faire évoluer cette situation:
- Une session “Qu’est-ce-qu’une société savante peut faire pour les femmes en sciences? “, animée par Nathalie Westbrook, avec un exposé présenté par Caroline Champenois, et suivi de discussions avec l’audience. Pour stimuler cette discussion, l’exposé a introduit différentes actions menées par d’autres sociétés savantes et le guide de bonnes pratiques pour les visio-conférences rédigé par notre commission Femmes et Physique de la SFP.
- Un “lunch-meeting” qui a permis aux 20 jeunes opticiennes qui en avaient manifesté le souhait, de déjeuner avec des opticiennes confirmées. Les personnes identifiées pour jouer ce rôle de mentor étaient principalement les oratrices du congrès. Elles ont répondu présentes avec enthousiasme et ont su partager leurs expériences personnelles et leurs sources de satisfaction, sans minimiser les obstacles surmontés ni les ressources à mobiliser. Ces discussions informelles dans une ambiance bienveillante donnent l’occasion aux jeunes scientifiques de désamorcer certains verrous qui peuvent s’avérer bloquants pour la suite d’une carrière.
Ces rencontres seront de nouveau proposées lors de la prochaine édition du congrès, à Nice en juillet 2022.
La commission F&P a organisé une session égalité-parité articulée autour de deux thèmes, « le masculin et le féminin dans notre langue » et « l’égalité salariale ». Chaque thème a été introduit par un exposé d’une demi-heure suivi d’un débat.
Le premier thème a été introduit par Bernard Cerquiglini, linguiste, professeur émérite de l’Université Paris Diderot : "Le masculin et le féminin dans notre langue".
Le second a été présenté par Frédérique Pigeyre, professeure au CNAM, titulaire de la chaire « Genre, mixité, égalité femmes/hommes de l’école à l’entreprise » : "L’égalité salariale dans l’enseignement supérieur et la recherche. Réalité ou mythe ? "
Une table ronde sur l’« Egalité des chances : un enjeu pour tous, Hommes et Femmes ».
Les thèmes abordés : "la visibilité des femmes dans la recherche et l’enseignement supérieur" et "le harcèlement moral et sexuel". Des statistiques et des témoignages ont été présentés dans le but de sensibiliser les chercheur-e-s et les étudiant-e-s mais aussi les chef-fe-s d’établissements et de groupes de recherche à la disparité de genre qui reste un enjeu encore très actuel dans la recherche en France et dans le monde entier.
La session s'est découpée en quatre interventions:
Nathalie Coulon (maîtresse de conférences en psychologie, Lille), Séverine Louvel (maîtresse de conférences en sociologie, Grenoble), Françoise Le Mouël (Sophia Consulting, Grenoble) et Christophe Ribuot (Ressources Humaines UGA, Grenoble).
Cette session s'est prolongée par une discussion animée par Dominique Chandesris (CNRS, Paris) avec divers témoignages.
La commission a proposé une table ronde sur les "Les outils numériques pour faire reculer le sexisme et les stéréotypes de genre".
Ce colloque avait pour objectif de présenter et tester en direct certains de ces outils, présenter les sujets actuellement couverts par ces méthodes, au service des femmes et plus particulièrement des physiciennes, de débattre sur ces sujets avec des personnalités actives dans ce domaine.
Lors de la session "Wax Science" a présenté l'application ITCOUNTS, qui permet de collecter des données sur les ratio hommes-femmes dans le domaine des sciences grâce à la participation citoyenne. Véronique Pierron-Bohnes a présenté "Les outils dans les contrats européens pour faire reculer le sexisme et les stéréotypes de genre dans les sciences"
Table ronde Femmes et Physique - JMC15 Bordeaux |
Femmes & Physique aux JMC15 Bordeaux - Moments de convivialité! |
Le colloque a été introduit par Isabelle Kraus, Chargée de mission "Egalité-Diversité" de l’Université de Strasbourg et Présidente de la Conférence Permanente des chargé·e·s de mission Egalité, Diversité. Elle a présenté les dernières statistiques sur les promotions dans l’enseignement supérieur en physique (Voir l'abstract)
Femmes & Physique à Strasbourg |
Ensuite, Nassira HEDJERASSI, professeure en sciences de l’éducation à Reims, Groupe de Recherches et d’Etudes sur les Métiers et les Transformations Organisationnelles et Sociales, Centre d'Etudes et de Recherches sur les Emplois et les Professionnalisations, a présenté ses travaux sur l’origine de l’amplification des stéréotypes fille-garçons à l’école.
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Le colloque a porté sur la place des femmes en physique en Europe. En introduction, Véronique Pierron-Bohnes, de la commission Femmes & Physique, a présenté un résumé de son intervention lors de l’International Conference of Women In Physics-IUPAP en Aout 2014 à Waterloo au Canada au cours de la Table ronde “Cultural perception and bias / science practice and ethics”.
Pour la table ronde, nous avons invité :
- Eileen Drew, Professeure à la School of Computer Science and Statistics and Centre for Gender and Women's Studies au Trinity College de Dublin. Elle a effectué une analyse des données européennes ainsi que d’une enquête sur le leadership des femmes et des hommes dans 27 industrialisés. Elle a aussi présenté l’état des lieux du projet INTEGER.
- Flavia Zucco (Photo ci-dessous), Directrice scientifique de l’Institute of Neurobiology and Molecular Medicine (CNR) à Rome. Elle nous a présenté le projet GenisLab (gender in science and technology lab). Elle est aussi impliquée dans l’European Platform of Women Scientists (EPWS).
Elles ont toutes deux partagé leur expérience en terme de bonnes pratiques et ont animé la discussion.
Table ronde Femmes & Physique - CMD14 Paris
La conférence introductive a été donnée |
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Conférence introductive donnée par Catherine Thinus-Blanc du Laboratoire de Psychologie Cognitive de Marseille : «Femmes et sciences : la menace des stéréotypes sociaux de genre».
Anne Pépin, Chargée de mission du CNRS, a présenté «Femmes en physique : actions de la Mission pour la place des femmes au CNRS – Projet européen INTEGER».
Isabelle Kraus, Chargée de mission Egalités-diversité à l'Université de Strasbourg, Présidente du réseau national «Conférence permanente des chargés de mission Egalité/Diversité des universités françaises» a présenté ce réseau «EGALITE F/H Situation dans les universités françaises».
Ensuite, une table ronde a eu lieu sur les problèmes rencontrés par les femmes en physique avec la participation de femmes qui ont participé aux évaluations dans différents comités: comité national du CNRS, ANR, CNU… (Statistiques compilés par Marie-Aude Measson de la commission F&P dans le cadre de la table ronde)
Un atelier-déjeuner animé par Michèle Leduc (du Laboratoire Kastler Brossel à l’ENS) a été organisé sur le thème du harcèlement dans les laboratoires de recherche le mardi 4 juillet 2023 au Congrès des 150 ans de la SFP.
Cet atelier a fait l'objet d'un article dans la revue "Reflets de la Physique"
Le harcèlement sexuel est hélas assez courant : une femme sur deux révèle en avoir été victime au moins une fois dans sa carrière, selon une enquête internationale récente faite par IPSOS pour la Fondation l’Oréal [voir ci-dessous]. Le harcèlement moral est souvent latent et non révélé [Voir la tribune ci-dessous]: un responsable de projet exerce des pressions excessives sur ses collaborateurs, parfois brutales, avec l’objectif de résultats obtenus au plus vite; ou un chef d’équipe humilie un personnel compétent en le « mettant au placard » et en le dénigrant auprès des autres, avec le résultat de lui ôter toute confiance en lui-même et de le mener à la dépression.
La discussion permettra, à partir d’exemples, d’aider les chercheurs et les chercheuses, en particulier les plus jeunes, à signaler de telles pratiques et à y résister collectivement. De tels écarts au respect dû à tous ont des racines communes avec les cas de manquement à l’intégrité scientifique, qui pourront aussi être discutés [ Voir Emmanuel Didier et Michèle Leduc « Un nouveau souffle pour l'intégrité scientifique en recherche » chez AOC ].
La Fondation L’Oréal a mené une consultation internationale avec IPSOS sur les violences sexistes et sexuelles dans le monde de la recherche et lance une campagne de mobilisation pour appeler les institutions scientifiques à prendre des mesures immédiates et opérationnelles pour lutter efficacement contre ces comportements.
Ci-dessous un texte complémentaire qui reprend les éléments de cette tribune sur le harcèlement dans les laboratoires proposé par Michèle Leduc, DR émérite au LKB à l'ENS, membre du CoFIS (Conseil Français pour l'Intégrité Scientifique) et membre du COMETS (Comité d'éthique du CNRS) de 2012 à 2021.
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Partout dans la société on peut observer des comportements sexistes désobligeants, discriminants, paternalistes, etc. qu’on peut qualifier du terme général de harcèlement. Il s’agit d’inconduites individuelles toxiques, contraires au respect mutuel. L’enseignement supérieur et la recherche n’y font pas exception, malgré l’idéal généralement partagé d’un travail collectif visant au bien commun. Le spectre des formes du harcèlement y est très étendu, allant du harcèlement moral au harcèlement sexuel –les deux se retrouvent d’ailleurs parfois cumulés. L’omerta à leur égard demeure la règle dans la plupart des cas.
Une enquête commandée par la Fondation L'Oréal, en partenariat Ipsos, vient d’attirer l’attention sur le harcèlement sexuel dans les laboratoires. Le résultat est sidérant : une femme sur deux révèle avoir été confrontée à au moins une telle situation au cours de sa carrière, et pour 47% d’entre elles, dans les cinq dernières années. Le COMETS (comité d’éthique du CNRS) avait, dès 2018, publié l’avis https://comite-ethique.cnrs.fr/avis-du-comets-le-harcelement-sexuel-dans-les-laboratoires-quelques-considerations-ethiques/. L’avis analyse que le signalement des cas est une étape difficile à franchir et que le traitement de la plainte est compliqué à mettre en œuvre et déstabilisant.
Les mêmes difficultés se retrouvent pour le harcèlement moral, souvent latent et non révélé, voir https://www.lemonde.fr/sciences/article/2023/02/23/la-france-doit-se-mobiliser-contre-le-harcelement-moral-dans-les-laboratoires_6163011_1650684.html, mieux contrôlé dans les pays anglo-saxons qu’en France. Il peut s’agir de pressions excessives, voire de comportements moralement brutaux, d’un responsable de projet sur ses collaborateurs (« harassement »). Moins connu mais très fréquent, « la mise au placard » par un chef d’équipe qui vous humilie et vous dénigre devant les autres, détruisant votre confiance en vous (« bullying »). Cela peut conduire à l’abandon de la carrière de la recherche, ou à la dépression et dans les cas extrêmes au suicide. De tels mauvais traitements s’observent dans tous les domaines scientifiques, dans les laboratoires supposés excellents comme dans les autres, et sont parfois le fait de cheffes féminines. On note qu’ils vont parfois de pair avec des entorses à l’intégrité scientifique, la course insensée aux publications étant à l’origine des dysfonctionnements dans les deux cas.
Pour l’intégrité scientifique, les procédures de recueil et traitement des alertes sont maintenant bien codifiées avec l’existence statutaire des RIS (référents-intégrité-scientifique) dans chaque établissement depuis la loi PPR de 2021. Il n’en va pas de même pour le harcèlement, tant moral que sexuel, qui n’entre pas dans les compétences ni les missions des RIS. La première recommandation à faire pour la victime, le plus souvent jeune et en position précaire, est de ne pas rester isolée, d’oser en parler en confiance et de recueillir des témoignages pour préparer sa défense. Enfin il y a une large palette de mesures à prendre d’urgence pour maîtriser une situation aussi scandaleuse que larvée dans les établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Michèle Leduc
DR émérite CNRS au LKB - ENS.
Membre du COMETS (Comité d'éthique du CNRS) de 2012 à 2021 et Membre du CoFIS (Conseil Français pour l''Intégrité Scientifique).
Ayant pris acte du constat qu’en physique (comme ailleurs !) la visibilité des femmes est inférieure à leur taux d’activité dans la communauté, la SFP a été à l’origine d’une charte de parité maintenant adoptée par la Société Française d’Optique, Femmes & Sciences, le CNRS, et prise en compte par l’European Physical Society.
L’objectif de la charte est d’atteindre, à la conférence, une juste représentation des femmes dans le domaine ; elle est à signer par les organisteurs-trices
Voir la charte
Voir la charte (Version anglaise)
La crise sanitaire que le monde traverse depuis la fin 2019 a imposé une transformation profonde des modes de communication et la visio-conférence est devenue un outil de notre quotidien. Nous avons eu le temps de nous familiariser avec ces techniques et il est temps d'interroger nos pratiques.
Si le format des visioconférences est différent de celui des conférences traditionnelles, les biais de genre y sont également présents mais s’expriment différemment. C’est pourquoi il nous a semblé utile d’associer à la charte de parité pour les conférences scientifiques un guide pratique spécifique.
Ce guide concerne également les visio-jury.
Voir le guide
Mise en place d'un système de mentorat qui s’adresse à toute jeune physicienne qui ressent le besoin d’être accompagnée par une personne plus expérimentée et bienveillante.
Ce partage d’expérience peut s’avérer précieux aux différentes étapes de la vie et de la carrière de physicienne.
Un menorat est également organisé à Saclay c’est une action pilotée globalement par la directrice du collège doctoral de l'Université Paris-Saclay avec appel à volontaires pour être mentor.e. |
Pour bénéficier de ce mentorat, il suffit d’en faire la demande auprès de la commission.
Contact: sfp-femmes@sfpnet.fr ou caroline.champenois@univ-amu.fr, Responsable de l'action « mentorat » de la SFP
Interventions des membres de la commission « Femmes et Physique » lors de conférences grand public, de séminaires, dans des tables rondes, pour faire connaître les actions de la SFP sur la parité, et s’enrichir d’actions menées dans d’autres communautés
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Mai 2021: Participation d'Amélie Juhin (Photo), membre de la commission F&P, au Salon des Sciences du Vendômois organisé par la Ligue de l'enseignement 41 (Loir et Cher). Ce salon proposait une conférence grand public (en distanciel), des rencontres avec des collégiens et collégiennes (sur le métier de chercheuse), des ateliers en primaire (du CE1 au CM2) et une conférence faite par les classes de CM1-CM2. Un article sur cet évènement est paru dans la Nouvelle République. |
2019 - 2020: Opération "Métiers, Mixité, Egalité" (Projet porté par la Cité des métiers de Normandie en collaboration avec Sandrine Morin)
Intervention d’étudiant.e.s atypiques de genre dans leurs formations avec un volet promotion
des sciences et techniques auprès des filles dans des collèges ruraux.
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Fête de la Science au collège St Germain à Strasbourg:
Atelier Mendeleïeva (avec Femmes & Science Alsace)
Animation et organisation: Véronique Pierron-Bohnes
Incitation à la Présence de Physiciennes sur le site "Les expertes" pour augmenter la visibilté des Physiciennes dans les media. Il s'agit d'un annuaire gratuit, 100 % numérique, de toutes les femmes expertes françaises et francophones. Alors qu’en 2020, seulement 41 % des expert·e·s invité·e·s dans les médias français sont des femmes, le projet des Expertes propose une base de données unique de femmes chercheuses, cheffes d’entreprise, présidentes d’associations ou responsables d’institutions.
Physiciennes, n'hésitez pas à vous inscrire!
Les membres de la Commission oeuvrent au quotidien dans leur laboratoire et au sein des instances de la SFP pour inciter les collègues à proposer des Femmes pour les prix de la SFP
Lien pour les candidatures aux différents prix
Domique Chandesris a également réalisé un bilan et des statistiques sur la place des Physciennes dans les prix de la SFP
Voir cette étude
Des chiffres à faire évoluer!
La commission Femmes et Physiques participe aux éditions du congrès de l'International Union of Pure and Applied Physics (IUPAP). Elle y présente régulièrement les chiffres et les actions concernant les Physiciennes en France.
Juillet 2023: La commission Femmes et Physique représente la France au "8th IUPAP International Conference on Women in Physics"
Cette conférence a lieu en distanciel. Voir notre présentation
Juillet 2021: La commission Femmes et Physique était présente à la conférence "7th IUPAP International Conference on Women in Physics" :
Abstract proposé pour 2021
Notre "Country poster for France" et l'article issu de cette participation.
Participation de la commission F&P en 2017 et l'article issu de cette participation.
En 2017, suite à leur participation à la conférence, Véronique Pierron-Bohnes et Nathalie Westbrook ont publié un article dans Les Reflets de la Physique.
Participation de la commission F&P en 2014
En 2014, suite à sa participation à la conférence, Véronique Pierron-Bohnes a publié :
Début 2020, dans la perspective des grandes lois en cours "émancipation économique des femmes" et "loi de programmation pluriannuelle de la recherche", la commission Femmes et Physique avec Femmes et Mathématiques, Femmes & Sciences, Femmes ingénieurs et la Société Informatique de France ont préparé 26 propositions concrètes pour améliorer la mixité dans nos métiers.
Ces propositions ont été largement envoyées aux poilitiques et à la presses.
Lire ces 26 propositions
A l'initiative de la Commission Enseignement de la Société Française de Physique, la commission Femmes et Physique a très largement participé à la rédaction d'un courrier adressé à plusieurs ministères pour une meilleure formation scientifique des enseignant.e.s.
En effet, plusieurs sociétés savantes et associations de promotion de la place des femmes dans la science sont très inquiètes de la réforme en cours des maquettes des Master MEEF (Métiers de l'Enseignement, de l'Education et de la Formation) premier degré. Elles conjurent le gouvernement de ne pas sacrifier la formation scientifique des enseignantes et enseignants du primaire.
Lire la lettre
La commission Femmes & Physique, avec les associations femmes & mathématiques, Femmes & Sciences et Femmes Ingénieurs, associations reconnues pour leur expertise dans le domaine de l’orientation des jeunes vers les métiers des sciences et de la technologie et dans le domaine de la promotion des femmes scientifiques, techniciennes et ingénieures, ont élaboré 17 propositions pragmatiques et simples à mettre en oeuvre, destinées à interpeller les candidat·e·s à l’élection présidentielle de 2017.
Lire la Lettre pour la présidentielle
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