Cérémonie de remise des Prix Jeunes Chercheurs 2012&2013 en images

La section Paris Centre de la SFP a organisé le 23 janvier dernier la Journée Regards de Physicien(ne)s, au cours de laquelle les lauréats des Prix Daniel Guinier 2013 et Saint-Gobain 2012&2013 ont été récompensés.

C'est dans l'amphithéatre Paul Painlevé du Cnam à Paris qu'Alain Fontaine, président de la SFP, et Emmanuelle Gouillart, directrice du laboratoire SVI - Saint Gobain ont décerné les prix Jeunes Chercheurs/euses SFP. 

 

 

Emmanuel Jacquet a reçu le Prix Saint Gobain 2012 pour ses travaux originaux  de géochimie permettant de comprendre la formation des solides du système solaire primitif. Sa thèse  “Les Solides du Système Solaire Primitif: Géochimie et Dynamique” fut réalisée au Museum National d'Histoire Naturelle.  Son sujet porte sur la microdistribution des éléments en trace dans les chondres et sur la redistribution des composants des chondrites dans le disque protoplanétaire solaire.

Anna Lombardi s'est vue remettre le Prix Saint Gobain 2013 pour son approche des nanoparticules métalliques individuelles, développée en collaboration avec l'ICMC de Bordeaux. Les propriétés optiques et vibrationnelles de nanoparticules métalliques individuelles ont été étudiées dans sa thèse "Linear and ultrafast response of individual multi-material nanoparticles" au moyen de techinques de spectroscopie (spectroscopie à modulation spatiale (SMS) et spectroscopie pompe-sonde résolue en temps), avec une attention particulière aux effets de forme, composition, environnement local, ainsi que de couplage inter-particule.

Mathieu Perrin-Terrin s'est vu remettre le Prix Daniel Guinier 2013 pour sa thèse "Searches for B meson decays to purely leptonic final states" au Laboratoire de physique des particules de Marseille (CPPM) sur LHCb, l'une des 4 expériences construites auprès du collisionneur LHC au CERN.  La désintégration  Bs0→μ+μ  est parmi les meilleures portes d’entrées vers la physique au delà du modèle standard. Les travaux présentés dans cette thèse ont contribué à l'établissement de la première évidence de cette désintégration avec LHCb. Le franchissement de cette étape majeure ouvre la voie à la mesure de nombreuses observables dont la probabilité de cette désintégration. Les première mesures de celle-ci n'excluent pas le modèle standard mais écartent déjà de nombreux scénarios théoriques, notamment de super-symétrie.

 

 
Emmanuelle Gouillart (directrice du SVI) et Emmanuel Jacquet (lauréat)  

 

Alain Fontaine - Emmanuelle Gouillart  - Mathieu Perrin-Terrin (lauréat) -  Giampiero Mancinelli,  directeur de thèse 

 
   
Alain Fontaine - Emmanuelle Gouillart - Nathalia del Fatti (directrice de thèse) - Anna Lombardi (lauréate) - Fabrice Vallée (co-directeur de thèse)  

 

 

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